jeudi 24 février 2011

Mea poulpa

L’attente accule le temps
Sang Sue de tous les pores
Où les marins titubent
Guettés par les succubes
Jetés tels des corps-morts
Pieuvre qui vampirise
Et calamars géants
Qui ventousent et qui gisent
Aux abysses du sang
D’un océan de sang
Qui coure et qui bouillonne
Qui parfois court-bouillonne
Ne cuit jamais à temps
Ne paie jamais comptant
Et n’est jamais content
Mais toujours t’illusionne
Un peu en attendant
Elle est le mysterium
Contre l’oreille de l’homme
Coquillage sans image
Où la mer bat son sang
Sans les vagues sans le vent
L’attente occulte ment
 

 

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