La lune a déposé des marques d’amertume
Mon cœur est désolé de hurler à la lune
Si souvent comme un loup perdu seul dans la brume
Qui se retrouverait bien trop près de Neptune
Caché au fond des soutes du Conquet à Ouessant
Passager clandestin ton destin se précise
Eden des boules de laine semées vers le ponant
Pour des festins promis sur la terre promise
Mais pour avoir posé tes pattes sur la lande
Tu recraches le sel du sang de la brebis
Dégoûté tu embarques pour la Nouvelle Zélande
Dans un Airbus tapi vers un vrai paradis
Sur l’île des brebis trop salées un enfant
T’avais dis « Mon gros loup, vois ce que je vais faire
Le temps que tu termines ton repas tout sanglant
Tu paris qu’en vélo je fais un tour de terre ? »